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Liberté d’expression : peut-on vraiment tout dire?

Au quotidien, les occasions d’exprimer son opinion en public ne manquent pas. Vous pouvez réagir à une nouvelle sur les médias sociaux, porter un message politique sur votre T-shirt ou encore manifester en pleine rue. Mais… y a-t-il un risque d’aller trop loin?

publié le 19 juillet 2019 , mis à jour le 1 mars 2021

Au Canada, les lois peuvent être différentes.

Sélectionnez les régions qui vous intéressent.

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La liberté d’expression, c’est quoi?

C’est la liberté d’exprimer publiquement des opinions ou des idées sans avoir peur d’être puni, harcelé ou agressé par le gouvernement.

Par exemple :

  • La liberté d’expression permet de partager ouvertement des valeurs ou des opinions politiques.
  • Des journalistes peuvent enquêter et s’exprimer librement dans les médias.

La Charte protège la liberté d’expression

La liberté d’expression est protégée dans la constitution par la Charte canadienne des droits et libertés (la Charte).

La Charte vous protège contre les abus d’un gouvernement : autrement dit, elle interdit au gouvernement de vous punir ou de vous persécuter à cause de vos idées ou de vos opinions.

Pouvez-vous vraiment tout dire?

Non. Il y a des limites à la liberté d’expression. Vous ne pouvez pas tout dire.

Parmi les limites, il est interdit de :

  • Conseiller à une personne de se suicider.
  • Vandaliser des lieux religieux ou communautaires. Par exemple, détruire les lieux ou faire des graffitis haineux.
  • Encourager la haine et la violence contre les membres d’un groupe. Par exemple, dire publiquement que la Shoah n’a jamais existé dans le but d’inciter à la violence.
  • Produire de la pornographie avec des jeunes de moins de 18 ans.

 


ATTENTION

Dans certains cas, partager une fausse information peut être illégal. Pour en savoir plus consultez: Êtes-vous à l'abri des fake news?.


Des conséquences criminelles graves

Ceux qui dépassent les limites de la liberté d’expression risquent des sanctions criminelles.

Par exemple :

  • Jusqu’à 2 ans de prison pour avoir encouragé la haine contre les membres d’un groupe.
  • Jusqu’à 5 ans de prison pour avoir encouragé de tuer les membres d’un groupe (encourager un génocide).