Conducteurs Uber : 3 choses à savoir | Les dernières actualités juridiques francophones du Canada | CliquezJustice.ca Aller au contenu principal
Effacer mes traces Quitter ce site

Conducteurs Uber : 3 choses à savoir

publié le 7 novembre 2019 , mis à jour le 12 novembre 2019

Au Canada, les lois peuvent être différentes.

Sélectionnez les régions qui vous intéressent.

Ne voir aucune particularité


Vous voulez acheter la maison de vos rêves, mais votre revenu est insuffisant pour atteindre votre objectif rapidement. Pour obtenir un revenu additionnel, vous songez à devenir un conducteur Uber. Devrez-vous payer des impôts? Aurez-vous droit au salaire minimum? Votre vieille voiture satisfait-elle aux exigences de Uber? CliquezJustice.ca répond à vos questions.

1. Quelles sont les exigences pour devenir conducteur?

Les exigences pour devenir conducteur varient d’une municipalité à l’autre. Consultez les exigences de votre région sur le site web de Uber.

Généralement, les exigences concernent :

  • l’âge minimum pour être conducteur,
  • les années d’expériences comme conducteur,
  • les assurances exigées pour votre véhicule,
  • le nombre d’heures de formation requise,
  • l’année de conception de votre voiture,
  • l’absence de casier judiciaire .

2. Les conducteurs Uber payent-ils des impôts?

Oui. Tout comme les conducteurs de taxi, au Canada les conducteurs Uber payent de la TPS / TVH et de l’impôt sur leur revenu.

 

a. Taxes de vente

Le gouvernement du Canada exige que les conducteurs Uber payent les taxes de ventes ( TPS / TVH ) sur chaque transaction. L’application Uber ajoute directement ces taxes de ventes à la facture du consommateur.

 

b. Impôts sur le revenu

Les conducteurs Uber sont considérés comme des travailleurs autonomes. Ils doivent donc inclure à leur déclaration d’impôt annuel tout revenu gagné à travers l’application Uber.

3. Les conducteurs Uber ont-ils droit au salaire minimum, à des congés payés?

Non. Au Canada, tout comme c’est le cas pour les conducteurs de taxis, Uber n’assure pas à ses conducteurs le salaire minimum ni des congés payés puisqu’ils ne sont pas employés mais travailleurs autonomes. En fait, leur salaire est en grande partie déterminé selon l’ offre et la demande du service à un moment et un endroit en particulier. À cela s’ajoute aussi les dépenses liées à l’utilisation du véhicule tel que l’usure et les frais d’essence et d’assurance.

 

Comme conducteur, vous ne pouvez donc pas vous attendre à obtenir un taux horaire fixe.

 


EXEMPLE

Un conducteur pourrait gagner un salaire de 30 $ de l’heure au centre-ville de Toronto à 18 h le vendredi, alors qu’il pourrait n’obtenir que 2 $ de l’heure en travaillant en campagne un lundi après-midi.