Cyberviolence faite aux femmes au Canada | CliquezJustice.ca Aller au contenu principal
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Cyberviolence faite aux femmes

De nos jours, la technologie offre des possibilités de communication plus rapides, instantanées, faciles et abordables. La technologie et les médias sociaux ont été créés pour faciliter la communication, mais qu’en est-il lorsqu’ils sont utilisés pour causer du mal à une autre personne? C’est le cas de la cyberviolence faite aux femmes.

publié le 29 avril 2015 , mis à jour le 1 mars 2021

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Qu’est-ce que la violence faite aux femmes?

Le terme «  violence faite aux femmes  » est de plus en plus reconnu, car la majorité des victimes de violence conjugale et de violence à caractère sexuel sont des femmes.

La violence faite aux femmes est définie comme étant tout acte de violence fondé sur l’appartenance au sexe féminin, et qui cause (ou est susceptible de causer) des dommages ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques aux femmes. La menace de faire du mal, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté en sont des exemples.

Qu’est-ce que la cyberviolence?

« La cyberviolence se définit comme un acte agressif, intentionnel, perpétré par un individu ou un groupe aux moyens de médias numériques à l’encontre d’une ou plusieurs victimes ». Les messages textes, les courriels, les médias sociaux, les sites de clavardage et les jeux vidéo qui permettent la communication entre joueurs sont des exemples de médias numériques.

Quelle est la différence entre la violence et la cyberviolence faites aux femmes?

Dans le cas de la violence, l’agression est souvent cachée et faite en privé alors que, dans le cas de la cyberviolence, l’agresseur peut, en un seul « clic », publier un message qui sera vu par plusieurs personnes. De plus, la cyberagression est constante et toujours présente. Il peut être difficile d’identifier l’agresseur puisque ce dernier peut agir sous le couvert de l’anonymat et ne pas éprouver autant de culpabilité pour cette raison. 

Un exemple de cyberviolence est un ex-conjoint qui publie des photos intimes de son ex-conjointe sur des médias sociaux et la menace de publier des vidéos si elle n’accepte pas de reprendre leur relation. Un exemple de violence traditionnelle est un ex-conjoint qui se présente au domicile de son ex-conjointe, la menace et la harcèle afin qu’elle reprenne leur relation.

Qu’il s’agisse de violence traditionnelle ou de cyberviolence, les répercussions sont graves et peuvent avoir une incidence sur toutes les facettes de la vie de la victime. Si vous êtes en danger immédiat, appelez le 9-1-1